[Première pierre] Pose du premier pylône du téléphérique urbain de La Réunion
Lundi 10 août 2020
L'un des temps fort de cette visite de chantier a incontestablement été constitué par le levage du premier des 26 pylônes du tracé de cette première ligne du téléphérique urbain de l'Île de La Réunion.
Quelles sont les caractéristiques d'un pylône de téléphérique ?
Ces pylônes, composés d'acier galvanisé à chaud, sont montés au sol. Chaque élément est assemblé sur place.
Le pylône n°26 de Bois Nèfles atteint 8,20 m de hauteur. Le diamètre du fut fait un peu plus d’1 mètre, alors que la potence affiche 6 mètres de large. Le poids d'un pylône à l'arrivée frôle les 8 tonnes : le fut et la potence, totalement équipés, pèse respectivement environ 3,8 tonnes et 4 tonnes. Le P26 n'est pas le plus imposant : le P24 du lycée Nord ou le P18 de Pierre et Sable atteindront eux 36 mètres de hauteur !
Soit 4 fois plus haut [et donc plus lourd] que celui qui a été assemblé et levé ce lundi.
La livraison du premier téléphérique urbain de l’outre-mer français, et de France, de par son ampleur, est prévue dès la rentrée 2021.
Pour respecter ce délai, la Cinor a lancé simultanément les travaux sur les cinq stations composant le téléphérique urbain.
Un tracé de 2,7 kms, comprenant 5 stations, pour environ 6 000 voyageurs transportés par jour avec un débit potentiel de 1000 voyageurs par heure. Cette première ligne, Chaudron - Moufia - Bois de Nèfles sera connectée au réseau de transport Citalis existant [plus de 21 millions de voyageurs annuel]. D'un coût de 50 millions d’euros [en tenant compte des opérations connexes], l'opération est financée par la Cinor, la mairie de Saint Denis, la Région, l'Europe, l'AFD et la Banque des territoires.
La Maire de Saint Denis, Ericka BAREIGTS, met en avant «cette innovation écologique qui participera à désenclaver les
hauteurs de la ville et à fluidifier la circulation» et que «le téléphérique illustre l'efficacité de la co-construction entre habitants, collectivités et entreprises».
hauteurs de la ville et à fluidifier la circulation» et que «le téléphérique illustre l'efficacité de la co-construction entre habitants, collectivités et entreprises».