Le végétal et le paysage ont constitué le point d’entrée d’une conception bioclimatique valorisant les ressources naturelles du site pour le confort des occupants et la qualité de vie.

Le projet propose un bâti discontinu sur la route et une implantation en quatre barres fines reliées par des coursives, offrant ainsi des percées visuelles vers l’intérieur du site.  Chacune de ces percées est support d’un jardin paysager qui constitue à la fois une zone de convivialité et un composant essentiel de la qualité des lieux. Support de biodiversité, le végétal représente un levier de régulation thermique par l’évapotranspiration et par les ombrages qu’il apporte sur le bâti.

Le ficus existant constitue le point focal de l’organisation du projet. En continuité directe du parvis d’entrée, une place est créée autour cet arbre remarquable et permet l’articulation des différents programmes.

Le décollement du projet par rapport au terrain naturel répond au risque d’inondation et établit une proximité respectueuse avec le jardin. Cet univers végétal crée une distance à la route, apporte de la fraîcheur et des espaces ombragés et permet de gérer les eaux lors de la saison des pluies.

Ce projet a été financé à l’aide du Fonds Européen de Développement Régional [FEDER] dans le cadre de la réponse de l’Union Européenne à la pandémie COVID-19 [REACT-UE]. L’Europe s’engage à La Réunion.

© Photos - Hervé DOURIS